L'UGAB exprime sa vive préoccupation face à l'arrestation par l'Azerbaïdjan du philanthrope et ministre d’Artsakh Ruben Vardanyan
Les actes pèsent plus que les mots. Tout ce qui est dans notre pouvoir doit être déployé immédiatement pour la libération immédiate de Ruben Vardanyan et de tous ceux qui sont, comme lui, détenus arbitrairement. Le moment est venu pour les Nations qui promeuvent les Droits Humaines et la paix d’agir, à l’heure où la vie de milliers d’Arméniens est en jeu.
La nouvelle de l’arrestation par les autorités azéries de l’éminent philanthrope arménien Ruben Vardanyan, installé au Haut-Karabagh à la suite de la guerre de 2020 et qui y a servi comme Ministre d’État, est un signal fort et inquiétant à la communauté internationale. Il constitue la preuve que l’Azerbaïdjan entame à présent une vaste campagne de représailles à l’endroit de tous les Arméniens qui ont participé à la gouvernance pacifique et à la défense du Haut Karabagh. Cette détention, très médiatisée, n’est qu’un exemple parmi d’autres des innombrables détentions et crimes contre l’Humanité perpétrés au Karabagh par les forces azéries.
« Nous ne pouvons nous empêcher de faire le parallèle entre cette arrestation et la rafle des intellectuels du 24 avril 1915. L’Azerbaïdjan suit le même schéma génocidaire que les Jeunes Turcs en leur temps. Rien n’a changé depuis 1915. La communauté internationale a la responsabilité de garantir à ceux qui sont forcés de fuir leur patrie ancestrale le droit de le faire dans le respect de leurs droits fondamentaux, au premier rang desquels le droit à la dignité et à la liberté » déclare le Président de l’UGAB, Berge Setrakian.
L’UGAB appelle tous les membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies, tous les chefs d’État et Ministres des Affaires Étrangères du monde libre à se mobiliser collectivement pour agir sans délai. Le monde est aujourd’hui en alerte et appelle la communauté internationale à stopper la folie génocidaire de l’Azerbaïdjan.
Il faut garantir aux Arméniens du Haut-Karabagh le droit de quitter la zone sans entrave. Si les puissances mondiales exigeaient moins, l’Histoire les tiendra responsables d’un acte de complicité ignoble avec l’Azerbaïdjan.
Les actes pèsent plus que les mots. Tout ce qui est dans notre pouvoir doit être déployé immédiatement pour la libération immédiate de Ruben Vardanyan et de tous ceux qui sont, comme lui, détenus arbitrairement. Le moment est venu pour les nations qui promeuvent les Droits Humaines et la paix d’agir, à l’heure où la vie de milliers d’Arméniens est en jeu.